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Franz Schubert, l’exil intérieur

Dès le 19e siècle, il souffrit de ce qu’on pourrait appeler un “déficit de romantisme”. Sa musique pour piano fut connue essentiellement par les transcriptions de lieder réalisées par Liszt et d’autres, qui surchargent de bonnes intentions la modestie de son écriture. Le piano des pianistes, dès la fin du 19e siècle, procède par grandes enjambées historiques. Beethoven nous mène à Liszt, Chopin au piano slave, Schumann à Brahms. Le 18e siècle est négligé. Et Schubert est contourné. Au 20e siècle, Pierre Boulez affichera-t-il son mépris pour le compositeur de La Truite en écrivant un jour ces mots ahurissants : « Si Schubert a écrit une seule note de musique, cela veut dire que je n’ai rien composé du tout. »

Franz Schubert en 1814, lithographie de Léon Noël (BNF)

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